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 d’ADHEOS

Une étude américaine indique que 75% des lesbiennes sont obèses ou en surpoids, et lie ce problème à une question d’estime de soi physique.
Les lesbiennes sont nettement plus susceptibles que les femmes hétérosexuelles ou bisexuelles d’être en surpoids ou obèses, selon l’étude américaine qui recommande que les programmes de sport soient plus "inclusif" pour les lesbiennes.
 
Au cours des dernières années, plusieurs recherches ont montré les lesbiennes sont plus susceptibles d’être obèses que les hommes gays et bisexuels.
 
Le Brigham and Women Hospital de Boston, dans le Massachusetts, a étudié la relation entre l’orientation sexuelle et l’obésité.
 
Le projet, dirigé par S Bryn Austin, constate qu’il existe une "interaction frappante entre le genre et l’orientation sexuelle dans les disparités d’obésité".
 
L’étude établit que les hommes gays et bisexuels ont un "désir très marqué pour les musculations toniques", alors que les lesbiennes sont sujettes à une "forte sous estimation de soi sur le plan athlétique".
 
Prises globalement, les personnes LGBT sont de 46 à 76% moins susceptibles de particper à une équipe sportive en raison de leur supposée "non-conformité de genre" et d’un défaut d’estime de soi au niveau athlétique".
 
D’autres aspects de l’étude indiquent que les lesbiennes sont plus susceptibles de se considérer comme ayant un poids sain, alors que cela n’est pas le cas.
 
Dans leurs conclusions, les chercheurs considèrent que "les programmes d’activité physique devraient être modifiés pour accueillir les hommes et les femmes des minorités sexuelles".