Un juge fédéral conteste l’interdiction de l’armée pour les transgenres décrétée par Trump
Un juge fédéral conteste l’interdiction du service militaire aux transgenres par Trump \ Newslooks \ Washington DC \ Mary Sidiqi \ Evening Edition \ Un juge fédéral a remis en question les motivations de l’ancien président Donald Trump pour interdire le service militaire aux soldats transgenres, qualifiant le raisonnement de l’ordre de « franchement ridicule ». La juge de district américaine Ana Reyes a exprimé son scepticisme quant à la justification de l’administration, arguant que la politique diffame les soldats transgenres. Le procès, intenté par des militaires transgenres en service actif, soutient que l’ordre est inconstitutionnel.
L’interdiction de l’armée pour les transgenres par Trump : aperçu rapide
- Préoccupations du juge : La juge de district américaine Ana Reyes a remis en question les raisons avancées par Trump pour interdire les troupes transgenres, les qualifiant de discriminatoires.
- Bataille juridique : six soldats transgenres en service actif et deux recrues potentielles ont intenté une action en justice, arguant que cette politique viole les droits à l’égalité de protection.
- Échange au tribunal : Reyes a interrogé l’avocat du ministère de la Justice, qualifiant le langage du décret d’hostile et d’inconstitutionnel.
- Argument de Trump : l’administration a affirmé que les militaires transgenres étaient en conflit avec les valeurs et la préparation militaires.
Contexte historique : Trump avait déjà émis une interdiction de recrutement de militaires transgenres, confirmée par la Cour suprême. Le président Biden l’a ensuite révoquée.
Regard profond
Un juge fédéral a mis en doute mardi le décret de l’ancien président Donald Trump interdisant aux personnes transgenres de servir dans l’armée américaine. La juge de district américaine Ana Reyes, qui présidait l’affaire, a vivement critiqué le décret. administrationLa Cour suprême a justifié l’interdiction en qualifiant certains de ses arguments de « franchement ridicules ». Le scepticisme de Reyes lors de l’audience suggère que cette politique pourrait se heurter à des obstacles juridiques importants.
La plainte, déposée par des soldats transgenres en service actif et des personnes souhaitant s’enrôler, soutient que le décret de Trump est inconstitutionnel et discrimine les personnes transgenres sans justification valable. Reyes n’a pas immédiatement décidé de bloquer le décret, mais a indiqué qu’elle se prononcerait début mars.
Contestation judiciaire contre l’interdiction
L’affaire porte sur la question de savoir si le décret de Trump viole les droits à l’égalité de protection des militaires transgenres. Six militaires transgenres en service actif, ainsi que deux personnes souhaitant s’engager, soutiennent que le décret les qualifie injustement de « malhonnêtes, déshonorants et indisciplinés ».
Au cours de l’audience, Reyes a adopté un point de vue particulièrement critique. position Elle a souligné que l’ordre suggérait que les troupes transgenres étaient incompatibles avec le service militaire et s’est demandé si une telle affirmation reflétait un parti pris plutôt qu’une réelle préoccupation pour la préparation militaire.
Lors d’un échange, Reyes a directement demandé à l’avocat du ministère de la Justice Jason Lynch comment l’ordonnance pouvait être interprétée autrement que comme une expression d’« animosité » envers les personnes transgenres. Lorsque Lynch a hésité à répondre, Reyes a répliqué :
« Non, tu as une réponse. Tu ne veux simplement pas la donner. »
Les plaignants soutiennent que la politique viole non seulement leurs droits constitutionnels, mais aussi envoie un message préjudiciable aux troupes transgenres et à leurs camarades de service, qui compromet la cohésion de l’unité au lieu de la renforcer.
Justification de l’administration Trump
Le décret présidentiel du 27 janvier de l’administration Trump affirme que le fait d’autoriser les personnes transgenres à servir dans l’armée est préjudiciable à la discipline et à la préparation. Le décret affirme spécifiquement qu’une identité transgenre est en contradiction avec les principes « d’honneur, de véracité et de discipline », qui sont fondamentaux pour le service militaire.
En outre, l’ordonnance stipule que l’utilisation de pronoms incompatibles avec le sexe biologique d’une personne est contraire aux valeurs militaires, arguant que de telles pratiques portent atteinte à la cohésion et à l’intégrité de l’unité. Cependant, le juge Reyes a rejeté catégoriquement cette affirmation, la qualifiant de « franchement ridicule ».
« Parce que ce n’est pas le cas. Parce que toute personne rationnelle et dotée de bon sens comprendrait que ce n’est pas le cas », a-t-elle déclaré.
Reyes a également demandé si Trump lui-même qualifierait cette politique d’« interdiction ». Lorsqu’elle a demandé à Lynch si Trump la décrirait ainsi, elle a répondu à sa propre question :
« Il répondait : « Bien sûr que c’est le cas », car il appelle cela une interdiction pour les transgenres. »
Lynch, cependant, maintenu que l’ordre n’appelle pas explicitement à la libération immédiate des militaires transgenres, affirmant plutôt qu’il ordonne au secrétaire à la Défense Pete Hegseth d’élaborer une nouvelle politique qui s’aligne sur la position de l’administration.
Les plaignants : les troupes transgenres s’expriment
Parmi les plaignants figurent des militaires hautement décorés qui estiment que l’interdiction est à la fois irrationnelle et discriminatoire. Parmi eux figurent :
- A Major de l’armée américaine qui a reçu une étoile de bronze pour son service en Afghanistan.
- A Membre du service de la Marine qui avait déjà été nommé Marin de l’Année.
- A chef de peloton dans la réserve de l’armée qui a fait preuve de leadership en service actif.
Ces militaires soutiennent que leur identité transgenre n’a aucune incidence sur leur capacité à accomplir leurs tâches et que leur interdiction de servir est fondée sur des préjugés plutôt que sur une préoccupation militaire légitime.
Leur équipe juridique, composée notamment d’avocats du National Center for Lesbian Rights et Loi GLAD, soutient que le décret exécutif de Trump viole la Clause de protection égale du cinquième amendement en excluant les personnes transgenres.
« L’interdiction est une attaque irrationnelle et préjudiciable contre les militaires qui ont risqué leur vie pour servir leur pays », ont écrit les avocats des plaignants dans leur dossier.
Contexte historique : les politiques militaires de Trump en faveur des transgenres
Ce n’est pas la première fois que Trump tente d’empêcher les personnes transgenres de servir dans l’armée.
- 2017: Trump a annoncé sur Twitter que les personnes transgenres ne seraient plus autorisées à servir dans l’armée « à quelque titre que ce soit ».
- 2018: Son administration a mis en œuvre une politique formelle restreignant les militaires transgenres, dont la Cour suprême a autorisé l’entrée en vigueur en 2019.
- 2021: Le président Joe Biden a annulé l’interdiction de Trump peu de temps après son entrée en fonction, rétablissant le droit des personnes transgenres à servir ouvertement.
Malgré le revirement de Biden, le dernier décret de Trump tente de rétablir l’interdiction des troupes transgenres, relançant ainsi la bataille juridique et politique sur la question.
Défense du gouvernement : le débat sur l’égalité de protection
L’équipe juridique de l’administration Trump estime que le procès est prématuré, car le décret n’exige pas immédiatement la démobilisation des militaires transgenres. Elle affirme que l’armée est encore en train d’élaborer une politique en réponse au décret.
Le ministère de la Justice soutient en outre que la clause d’égalité de protection ne garantit pas que les personnes transgenres doivent être traitées de la même manière que les militaires cisgenres.
« Une personne transgenre s’identifiant comme une femme n’est pas dans la même situation qu’une femme biologique, et une personne transgenre s’identifiant comme un homme n’est pas dans la même situation qu’un homme biologique », ont écrit les avocats du gouvernement dans leur dossier.
Cet argument suggère que l’administration considère l’identité transgenre comme fondamentalement différente de l’identité de genre basée sur le sexe biologique, une perspective qui a été largement critiquée par les défenseurs des droits civiques.
What Happens Next?
La bataille juridique est loin d’être terminée. La juge Reyes doit entendre des arguments supplémentaires dans les semaines à venir, une autre audience étant prévue le 3 mars. Si elle se prononce contre l’ordonnance de Trump, celle-ci pourrait être temporairement bloquée pendant que d’autres procédures judiciaires se déroulent.
Cette affaire est susceptible d’avoir des répercussions à long terme, non seulement pour les militaires transgenres, mais aussi pour les droits LGBTQ+ au sein de l’armée. Si l’ordonnance est maintenue, elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles restrictions concernant les personnes transgenres dans la fonction publique.
Pendant ce temps, des milliers de personnes transgenres continuent de servir dans l’armée, ce qui représente moins de 1 % de l’ensemble du personnel en service actif. Leur avenir, ainsi que la légalité du décret de Trump, restent incertains à mesure que le procès avance.
SOURCE :https: www.newslooks.com