Un Villeneuvois témoigne des actes homophobes dont il estime être la victime. Malgré une santé défaillante, il compte bien mener son combat devant les tribunaux.
Un habitant de Villeneuve-d’Ascq a déposé plainte contre X pour dégradations et acte homophobe commis à son encontre. Cet homme d’une cinquantaine d’années, fragilisé par un état de santé très précaire, voit cette attaque homophobe comme une trahison. Les faits pourraient paraître anodins. Il a retrouvé sa boîte aux lettres lacérée et endommagée, portant les initiales P et D gravées sur le métal. La victime en fait une affaire de principe.
Après avoir déposé une main courante, il a porté plainte contre X au commissariat de Villeneuve-d’Ascq. Il s’est rapproché le RAVAD (association contre l’homophobie) à Paris qui a mandaté un avocat. Celui-ci a adressé un courrier avec accusé de réception à la personne suspectée des faits. « J’avais une voisine avec laquelle je suis devenu ami. Je lui ai confié que je prenais un traitement particulier. Elle en a déduit que c’était dans le cadre d’une trithérapie contre le VIH. Mais ce n’est pas le cas car il m’est prescrit seul. J’ai appris ensuite qu’elle m’avait calomnié en portant de fausses accusations contre moi auprès de ses connaissances. »
La victime s’est rapprochée d’un commissaire de police spécialisé dans la lutte contre l’homophobie
« J’ai pensé un moment déménager, mais c’est elle qui aurait gagné. J’ai appris par d’autres voisins que je n’étais pas le premier à qui ça arrivait dans l’immeuble. Je viens d’avertir mon bailleur pour savoir qui allait payer la rénovation de ma boîte. Ma santé est au plus mal mais je compte me battre », termine cet homme.
- SOURCE LAVOIXDUNORD