Jeudi 6 mars 2014, ADHEOS sera partie civile devant la Cour d’appel de Paris, comme en première instance à Auxerre, pour soutenir trois militants victimes, et demander la condamnation de Richard Jacob, élu municipal d’Auxerre, récemment radié du FN.
Le 16 février 2013, Richard Jacob a usé de violences physiques envers trois personnes, dont une mineure, et a proféré des propos clairement homophobes en public à Auxerre, lors de la manifestation de soutien au projet de loi du mariage pour les couples homosexuels, organisée par Traits d’Union, le centre LGBT de l’Yonne.
Le tribunal correctionnel d’Auxerre l’a condamné, le 6 juin 2013, à 6 mois de prison avec sursis, 2000 € d’amende, 2 ans d’inégibilité, ainsi que le versement de dommages et intérêts aux trois victimes et aux associations parties civiles.
Pour cette audience en appel, les victimes ont renouvelé leur confiance à maître Jean-Bernard Geoffroy, président du RAVAD, réseau d’assistance aux victimes d’agressions et de discriminations.
Elles ont également souhaité être à nouveau soutenues par ADHEOS de Saintes-La Rochelle-Angoulême et QUAZAR d’Angers, associations de défense de victimes, notamment à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre.
Notre engagement auprès des victimes, en tant que Centres LGBT en région, symbolise l’importance que nous attachons à ce qu’une politique pénale juste, ferme et adaptée viennent sanctionner les délits commis par Richard Jocob contre des militants qui n’ont fait que défendre pacifiquement, et de manière républicaine, leur droits à l’Égalité.
Notre présence devant la Cour d’appel de Paris visera à faire confirmer le jugement du 6 juin 2013, et à faire fixer le quantum de la peine d’inégibilté de Richard Jacob au regard des ses actes et propos homophobes inqualifiables. Un élu se doit d’être exemplaire vis à vis de ses administrés. Lorsqu’il enfreint la loi, l’inégibilité est une sanction adaptée et exemplaire, surtout à quelques semaines des municipales.
Traits d’Union, ADHEOS et Quazar encouragent toutes les victimes d’agressions ou de propos homophobes, lesbophobes et transphobes, à avoir le courage de déposer plainte contre leurs auteurs, et à se faire conseiller par l’association de défense des victimes de leur choix.
L’homophobie, la lesbophobie et la transphobie ne sont pas des opinions mais des délits, plus encore quand ils sont accompagnés de circonstances aggravantes comme l”incitation à la haine et des violences.
- CONTACT PRESSE : HAY FREDERIC, président d’ADHEOS 06 26 39 66 13