Autrefois hors-la-loi, l’homosexualité acquiert ainsi aujourd’hui une place quasi officielle, avec des enjeux nouveaux, des influences nouvelles.
Existe-t-il donc désormais une culture ouvertement homosexuelle ?
Au risque de voir banalisée, réduite au pur produit de consommation la création artistique scandaleuse, rebelle des gays d’antan. « La permissivité tue l’art, avertit le romancier Dominique Fernandez. Etre homosexuel, ce n’est pas uniquement préférer les personnes de son sexe, mais aussi se tenir en marge, penser différemment, être un ferment critique dans le consensus environnant. Si la société nous récupère, risque de disparaître ce sentiment d’être paria qui aiguise tant la sensibilité. La vie privée sans doute y gagne ; mais l’artiste y perd en énergie. »
Après des siècles, des années de combats, nos revendications demeurent toujours présentes aujourd’hui pour l’Egalité réelle …
Grâce à ces combats passés et toujours présents, jamais l’homosexualité n’aura semblé si familière, si « grand public » sur scènes et écrans , dans les livres, les images et les médias en tout genre.
Pour certains, elle est incarnée par des artistes majeurs, et se nourrit du vécu d’une minorité rejetée. Pour d’autres, elle se résume à quelques clichés et sert de prétexte à un business florissant.
Pour autant peut-on parler de culture hétérosexuelle, c’est à dire tout ce qui n’est pas de près ou de loin issue de la Culture homosexuelle ?
Mais quelles sont donc les caractéristiques de la Culture homosexuelle ?
Dès l’antiquité, l’homosexualité était bien présente . .
Certaines sociétés pré-chrétiennes montraient plus ou moins de tolérance ou d’acceptation vis-à-vis des pratiques homo-érotiques. Pour beaucoup d’entre elles, ces pratiques étaient toutefois très codifiées socialement, et tout écart vis-à-vis de ces normes était mal vu, voire considéré comme délictueux. Par exemple, dans certaines cités de la Grèce antique, la pédérastie était pratiquée dans le cadre de l’éducation d’adolescents mâles, mais de façon généralement très codifiée. Ainsi, à Athènes l’éraste, partenaire adulte devait être actif dans la relation sexuelle et l’éromène, adolescent passif, faute de quoi la relation était considérée comme immorale.
En 342, les mariages homosexuels sont interdits dans l’Empire romain. Le 6 août 390, l’empereur romain Théodose édicte une loi condamnant au bûcher les homosexuels. L’Empire romain est devenu chrétien et la relative liberté en la matière disparaît.
Dans Le Banquet de Platon, Aristophane raconte qu’au temps de Zeus, il y avait trois sexes : l’homme, la femme et l’androgyne. La forme humaine était celle d’une sphère avec quatre mains, quatre jambes et deux visages, une tête unique et quatre oreilles, deux sexes, etc. Le mâle était un enfant du Soleil, la femelle de la Terre, et l’androgyne de la Lune. Leur force et leur orgueil étaient immenses et ils s’en prirent aux dieux. Zeus trouva un moyen de les affaiblir sans les tuer, ne voulant pas anéantir la race comme il avait pu le faire avec les Titans : il les coupa en deux. Il demanda ensuite à Apollon de retourner leur visage et de coudre le ventre et le nombril du côté de la coupure. Mais chaque morceau, regrettant sa moitié, tentait de s’unir à elle : ils s’enlaçaient en désirant se confondre et mouraient de faim et d’inaction. Zeus décida donc de déplacer les organes sexuels à l’avant du corps. Ainsi, alors que les humains surgissaient auparavant de la terre, un engendrement mutuel fut possible par l’accouplement d’un homme et d’une femme. Alors, les hommes qui aimaient les femmes et les femmes qui aiment les hommes (moitiés d’androgynes) permettraient la perpétuité de la race.
On relève également que plusieurs sociétés antiques, comme la Grèce et le Japon, ont encouragé la création de liens homosexuels dans certains corps d’armée entre des combattants expérimentés et leur disciple. L’on pensait alors que deux hommes amoureux se battraient avec plus de détermination et avec une plus grande morale. Le Bataillon sacré de Thèbes constitue un exemple classique de force militaire bâtie sur cette croyance.
On trouve dans l’Antiquité des discussions sur les relations entre animaux de même sexe, ce qui laisse penser que le concept d’homosexualité était connu des Anciens.
Répression au Moyen Age en Europe
Malgré la tolérance des peuples germaniques – les lois barbares du Haut Moyen Âge ne font aucune référence à l’homosexualité – dans la société chrétienne du Moyen Âge et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’homosexualité entraîne la peine de mort dans la plupart des États européens.
Au VIe siècle, de crime contre la dignité, l’homosexualité devient un crime contre l’ordre naturel défini par Dieu et pouvant mener jusqu’au bûcher. Durant tout le Moyen Âge, l’homosexualité, considérée comme une hérésie, est combattue, notamment par l’Inquisition, sous le nom de bougrerie ; réciproquement, certains hérétiques, tels les Cathares sont accusés de bougrerie, au prétexte que leurs prêcheurs vont par deux de même sexe. Le terme bougrerie est dérivé de bougre, qui signifie bulgare, peuple auquel était attribué des pratiques homosexuelles.
La torture est infligée aux homosexuels : « Quand on aura soupçonné un homme de bougrerie, il doit être mis en prison. Les personnes d’Église doivent faire l’Inquisition de la foi sur lui, et demander de la foi. Et s’il est condamné, le roi le fait mettre à mort. (…) Celui qui est sodomite prouvé, doit perdre les couilles, et s’il le fait une seconde fois, il doit perdre le membre ; et s’il le fait une troisième fois, il doit être brûlé. (…) Femme qui le fait doit à chaque fois perdre un membre, et la troisième fois, doit être brûlée. Et tous leurs biens sont au roi. »
Les Lumières
De nombreux personnages historiques, monarques, princes et ducs en France et à l’étranger furent à tort ou à raison soupçonnés d’être homosexuels comme Henri III et ses mignons, Louis XIII et le Régent pour n’en citer que quelques uns.
Au siècle des Lumières, Montesquieu, puis Voltaire et Cesare Beccaria se sont interrogés sur la sévérité de la peine mais ne semblent pas avoir contesté un caractère anormal à l’homosexualité. En Angleterre, Jeremy Bentham, dans son Essai sur la pédérastie, qui paraîtra à titre posthume, suit une argumentation utilitariste et défend une dépénalisation de la pédérastie.
La peine de mort pour sodomie est remplacée par les travaux forcés en Pennsylvanie (1786) et en Autriche (1787).
En 1791, la France est le premier pays à dépénaliser complètement l’homosexualité, l’Assemblée constituante de 1789 ne retenant pas le « crime de sodomie » dans le code pénal.
XIX siècle
Le Code pénal de Napoléon en 1810 ne revient pas sur cette dépénalisation et influence de nombreuses législations européennes. En Angleterre, la peine de mort pour cette raison n’est plus appliquée à partir de 1836.
Néanmoins, en 1861, une loi condamne l’homosexualité d’une peine de dix ans de prison.
Persécutions sous le régime nazi
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’idéologie nazie a tout d’abord entretenu des relations ambiguës avec l’homosexualité. Aux premières heures du mouvement, le culte de la virilité, de la beauté plastique, de l’homme nouveau était teinté de machisme et d’homoérotisme. Les SA, par la voix d’Hans Blücher — un proche de l’organisation paramilitaire — et par l’exemple d’Ernst Röhm, qui était ouvertement inverti, furent plutôt favorables à l’homosexualité à l’antique.
Néanmoins les sections d’assauts furent balayées avec la Nuit des Longs Couteaux et l’année qui suivit, en 1935, le régime durcit la législation envers les homosexuels (modification du § 175 du Code pénal allemand). Il faut néanmoins rappeler qu’à l’époque, la condamnation pénale de l’homosexualité, ainsi que son classement dans les maladies mentales, étaient considérés comme allant de soi dans de nombreux pays. La pénalisation de l’homosexualité, en elle-même, n’était donc pas spécifique à l’Allemagne Nazie.
Il n’en reste pas moins qu’au temps du Reich de très nombreux homosexuels furent déportés vers les camps de concentration. Les prisonniers homosexuels masculins étaient marqués d’un triangle rose, d’une taille supérieure aux autres triangles classificatoires, ce qui avait souvent pour effet, en plus des conditions de vie très dures dans les camps, de les livrer à l’hostilité des autres déportés. C’est pourquoi le triangle rose est aujourd’hui utilisé comme un symbole d’identité gay, rappel de la cruauté des persécutions passées.
Les femmes homosexuelles ne furent pas épargnées par la Gestapo et de nombreuses lesbiennes furent déportées, mais ce fut plutôt en tant qu’« asociales » qu’en tant que délinquantes sexuelles définies. En effet, elles étaient marquées d’un triangle noir, signe de leur appartenance au groupe des personnes “socialement inadaptées”. Parmi ces personnes, on trouvait des chômeurs de longue durée, des vagabonds, des marginaux, des alcooliques, des drogués et certains malades mentaux, mais aussi, des prostituées ou encore des femmes qui employaient des contraceptifs.
Aucun projet spécifique d’extermination comparable à la Solution finale n’a été élaboré en vue de faire disparaître les homosexuels à l’instar des Juifs, des Tsiganes et autres ethnies considérées comme inférieures. Cependant les orateurs nazis s’en prenaient couramment à eux, en des termes fort peu équivoques quant à la nécessité de leur élimination, ce qui ne pouvait pas être sans effet sur le traitement qui leur fut réservé dans les camps de concentration, au seul motif qu’ils étaient homosexuels. Ils furent ainsi victimes de traitements particulièrement barbares.
Ce n’est que plusieurs décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale que les actions du régime hitlérien envers les homosexuels font l’objet d’un certain intérêt et seules quelques commémorations officielles ont eu lieu depuis, dont le Homomonument à Amsterdam et un projet de monument à Berlin.
Aucune étude historique de fond n’ayant à ce jour été publiée, les chiffres, allant de la simple dénégation (0) aux exagérations les plus fantaisistes (plusieurs millions) circulent sur le nombre d’homosexuels tant déportés qu’assassinés entre 1933 et 1945. Les travaux sur bases des condamnations « légales » suggèrent 10 000 victimes :
« Moins de dix survivants homosexuels ayant témoigné sont connus à ce jour.… Franck Rector fait un tour d’horizon des statistiques. Estimant de 10 000 à 1 million de victimes, il choisit néanmoins le nombre de 500 000. Pour lui, si les estimés de Himmler sur le nombre total d’homosexuels masculins en Allemagne étaient de 2 millions, il procède au calcul selon une simple statistique. 25% des homosexuels d’Allemagne, de Hollande et de la France est donc, selon lui, une statistique valable. Heinz Heger, au milieu des années 1970, estimait le nombre de victimes à 50 000. Ses données sont fondées sur un estimé des condamnations légales. Il ne tient donc pas compte des victimes sans procès. Un autre estimé vient de l’Église de la confession d’Augsbourg d’Autriche. Cet estimé est de 220 000. Cependant, les méthodes de calcul de cet estimé sont fortement critiquées par d’autres historiens. Richard Plant, quant à lui, estime, que de 1933 à 1944, « 50 000 à 63 000, dont 4 000 mineurs et 6 lesbiennes »(!) meurent des mauvais traitements des camps nazis. Finalement, les ouvrages généraux sur les persécutions nazis – lorsqu’ils discutent du traitement des homosexuels – estiment pour la plupart le nombre de victimes homosexuelles à 10 000. Ce nombre est basé sur une compilation des condamnations officielles du régime nazi sous le paragraphe 175. »
En France la situation fut contrastée.
Dans les territoires annexés (Alsace et Moselle) intégrés au Reich et donc soumis au Code pénal allemand, les homosexuels furent déportés. Mais aussi, en zone occupée, comme dans la France de Vichy, les homosexuels furent inquiétés mais des homosexuels célèbres comme Jean Cocteau purent continuer leur vie mondaine à Paris au vu et au sus de tous affichant sa liaison avec Jean Marais, qui donnera lieu à l’incident avec le journaliste Alain Laubreaux. Certains collaboreront avec l’occupant comme Abel Bonnard ministre de la Jeunesse du gouvernement Pierre Laval affublé du sobriquet « Gestapette » ou Bernard Faÿ, Jacques Benoist-Méchin, Roger Peyrefitte.Marcel Bucard meneur d’un parti ultra collaborationniste est soupçonné de l’avoir été. Néanmoins, en 1942, le régime de Vichy introduit dans le Code pénal une discrimination, rompant la tradition française d’égalité des homosexuels et hétérosexuels : l’article 331-1 du Code pénal fait un délit de l’acte consistant à avoir des relations homosexuelles avec un mineur (moins de 21 ans), au lieu de 15 ans pour les hétérosexuels. Les ordonnances du gouvernement du Général de Gaulle en 1945 confirment cette disposition et resteront jusqu’en 1982 où Robert Badinter abolira cette discrimination.
Les persécutions nazies à l’égard des homosexuels se sont déroulées dans un contexte de durcissement général des régimes totalitaires et autoritaires sur les « déviances morales ». Ainsi, en 1934, Joseph Staline a fait adopter des dispositions pénales prévoyant l’emprisonnement et la déportation des homosexuels. D’après des données incomplètes, de l’ordre de 300 000 à 400 000 personnes ont été condamnées sur la base de ces dispositions (qui n’ont été abrogées qu’à la fin des années 1980). Dans les pays de tradition stalinienne, la persécution des homosexuels a été systématique.
Un droit évolutif…
Une dépénalisation progressive
En 1960, en France, la loi du 25 novembre 1960, créant l’alinéa 2 de l’article 330 du code pénal, double la peine minimum pour outrage public à la pudeur quand il s’agissait de rapports homosexuels. Cette loi sera supprimée par la loi du 23 décembre 1980. En 1982, la loi du 4 août 1982 dépénalise définitivement l’homosexualité en France.
La sodomie est décriminalisée, en 1962, dans l’Illinois, en 1967, au Royaume-Uni, en 1969, en Allemagne de l’Ouest.
Le Bill omnibus du ministre de la Justice du Canada, Pierre Elliott Trudeau, décriminalise la sodomie entre adultes consentants. « L’État n’a pas à s’immiscer dans la chambre à coucher de la Nation » avait déclaré le ministre qui deviendra quelques mois plus tard Premier ministre du Canada. En 1977, La Charte des droits et libertés de la personne du Québec est amendée. Désormais, il est interdit de faire de la discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Il s’agit de la première loi au monde qui interdit ce genre de discrimination dans les secteurs public et privé (à part quelques villes et comtés des États-Unis). En 1995, le Canada rend anticonstitutionnelle la discrimination envers les homosexuels.
L’Organisation mondiale de la santé supprime, en 1990, l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.
En 1993, l’homosexualité est officiellement dépénalisée en Russie. En 1994, le paragraphe 175 est abrogé en Allemagne. En 2003, la Cour suprême des États-Unis abolit les lois toujours en vigueur contre les pratiques sexuelles homosexuelles.
Des émeutes de Stonewall aux marches des fiertés
En juin 1969, un groupe de lesbiennes, gays et transsexuels se rebellèrent contre les forces de police venues faire une descente au Stonewall Inn, un bar gay de New York et une lutte entre forces anti-émeutes et homosexuels fit rage pendant plusieurs jours. Les émeutes de Stonewall sont depuis considérées comme le début de la lutte pour l’égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels.
Brenda Howard, connue comme la « Mère de la Fierté », dirigeante de la première heure du Gay Liberation Front et de la Gay Activists Alliance coordonna la commémoration du premier mois anniversaire des émeutes, puis le premier anniversaire en organisant la Christopher Street Liberation Parade à New York le 28 juin 1970, tandis que des marches anniversaires avaient également lieu à San Francisco et Los Angeles.
La Marche des Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, s’est d’abord appelée Gay Pride, puis la Lesbian & Gay Pride, puis LGBT Pride (à chaque fois revendiquant les droits d’une communauté supplémentaire) pour finalement s’appeler La Marche des Fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans. C’est une manifestation qui prône la liberté et l’égalité pour toutes les orientations sexuelles et identités de genres (hétéro, lesbienne, gay, bi, trans). L’expression anglophone Gay Pride peut être traduite comme « Fierté gay ». D’où le nom (après maints remaniements) de « Marche des fiertés » en France.
Pour faire mentir l’adage qui prétend que pour vivre heureux il faut vivre caché, les participants des diverses Marches des fiertés affichent sans complexe leurs orientations sexuelles. Ces marches sont ouvertes aux gays, aux lesbiennes, aux bis, aux trans mais aussi aux hétéros revendiquant la liberté sexuelle et l’égalité des droits entre les hétérosexuels et les autres communautés.
Dans la plupart des grandes villes du monde, cette manifestation se déroule tous les ans au cours du mois de mai ou de juin, pour rappeler les émeutes de Stonewall qui se tinrent dans la Christopher Street à New York le 28 juin 1969
Union civile ou mariage partiellement légalisés
En 1989, le premier partenariat d’union civile est rendu légal pour les homosexuels au Danemark grâce à la reconnaissance au parlement d’un ministre élu ouvertement homosexuel qui vivait depuis de nombreuses années avec son compagnon. Ce qui avait créé un léger scandale dans le Monde.
En 1999, en France, le gouvernement de Lionel Jospin fait voter la loi sur le PACS accordant certains droits aux couples homosexuels.
En 2001, les Pays-Bas reconnaissent le mariage homosexuel, suivi, en février 2003, de la Belgique, en 2004, du Canada, en 2005 de l’Espagne qui devient le premier pays du sud de l’Europe á le reconnaître, le 15 novembre 2006, de l’Afrique du Sud.
En France il faudra attendre 2013 pour le mariage pour tous et 2022 pour la pénalisation des thérapies de conversion…
L’homophobie petit à petit sanctionnée par la loi
Le 30 décembre 2004, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité est créée en France et chargée de lutter – entre autres – contre l’homophobie, et pénalisation des propos homophobes. Le 17 mai 2005, la première journée mondiale de lutte contre l’homophobie a lieu dans quarante pays.
En juin 2005, le projet de loi sur l’adoption par les homosexuels est voté par le parlement en Belgique.
En juin 2008, Xavier Darcos s’est engagé à lutter contre l’homophobie dans les lycées de France grâce à des campagnes de préventions. Les infirmières et infirmiers scolaires du collège seront, quand à eux, formés pour l’écoute des jeunes gays et lesbiennes.
Il faudra attendre 2021 pour la première circulaire de l’éducation nationale en France pour améliorer l’accueil et la prise en charge des personnes transgenres par le système éducatif…
Drapeau gay – Drapeau arc-en-ciel à 6 couleurs symbole LGBT “gay” dans le monde
Que représente-t-il ? Un petit peu d’histoire…
Gilbert Baker est à l’origine du drapeau à 6 couleurs, il reprend le drapeau à cinq couleurs utilisé par les groupes de défense des droits des noirs. Il réalise avec l’aide de 30 personnes 2 énormes drapeaux à 8 couleurs : rose vif, rouge, orange, jaune, vert, turquoise, indigo et violet.
le rouge pour la vie.
l’orange pour la réconciliation ou la guérison.
le jaune pour le soleil.
le vert pour la nature.
le turquoise (couleur disparue depuis) pour l’art.
l’indigo pour l’harmonie.
le violet pour l’esprit de communauté.
le rose (couleur disparue depuis) pour le sexe.
L’utilisation de ces drapeaux par la communauté gay commence en 1978 à San Francisco à la première parade Gay et Lesbienne.
Elle répond bien à un besoin de représentation qui pourrait être utilisé années après années.
En 1979, un an après, pour des raisons de production, 2 couleurs passent à la trappe, le drapeau a perdu 2 couleurs : Le rose vif et le turquoise. Le bleu royal remplace l’indigo. Le drapeau à six couleurs se répand dans tout le pays et est même reconnu par le Regroupement international des fabricants de drapeaux.