Communiqué de presse – Paris, 28/09/2021
Damien Savastano, ancien responsable régional PACA de Sens Commun, mouvement politique de droite issu de la « Manif pour tous », a été reconnu coupable par le Tribunal correctionnel de Paris, ce mardi 28 septembre 2021, des délits d’injure publique homophobe et d’injure publique transphobes.
Au mois de juillet et août 2017, Damien Savastano, ex-LMPT, ancien responsable régional PACA de Sens Commun, mouvement politique de droite issu de la « Manif pour tous », a posté plusieurs tweets ouvertement LGBTphobes. Il a été reconnu ce mardi 28 septembre 2021 coupable du délit d’injure publique homophobe et d’injure publique transphobe.
Des tweets qualifiés d’injures publiques homophobes
Le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Damien Savastano coupable d’injure publiques homophobes pour plusieurs de ses tweets. Ce dernier a tweeté « C’est quoi « um » ? Maintenant vous vous faites passer pour des gens normaux !! et vous prenez des hétéros pour des malades !! Mdrrr ».
Puis en août 2017, il a réalisé une assimilation entre l’homosexualité et la pédophilie en lui prêtant du reste un caractère scientifique. Il écrit : « Renseigne-toi et tu verras que pas mal de chercheurs ont fait le lien ».
Condamnations prononcées
Damien Savastano a été condamné à une amende pénale de 1.000 €.
Les associations Mousse, ADHEOS et Comité Idaho France ont été déclarées recevables dans leur constitution de partie civile. Le prévenu devra verser à chaque association 1.000 € d’indemnités (soit 3.000 € en tout) et 1.000 € en remboursement de leurs frais d’avocats (soit 3.000 € en tout).
La propagation de propos homophobes sur les réseaux sociaux
L’action des associations est primordiale dans la lutte contre la propagation de propos homophobes sur les réseaux sociaux. Depuis déjà trop longtemps, les propos homophobes en ligne font des ravages. Il est temps que cela cesse. C’est la raison pour laquelle les associations Mousse, ADHEOS, Comité Idaho France et Stop Homophobie se sont constituées parties civiles dans cette affaire.
Selon Me Etienne Deshoulières, avocat de l’association, « Les associations que je représente réalise un travail quotidien pour identifier, signaler, faire supprimer et, quand cela est possible, faire condamner pénalement les propos LGBTphobes publiés sur les réseaux sociaux. A chaque fois qu’un responsable politique tient un discours de haine homophobe, ces associations me soumettent les propos pour détermienr si des poursuites pénales peuvent être engagées ».
- Contact presse :
Etienne Deshoulières – Avocat au barreau de Paris