Le Premier ministre belge, ouvertement gay, s’est prononcé contre toutes les discriminations à la tribune des Nations-unies, quelques jours après François Hollande
François Hollande n’a pas été le seul à prôner la dépénalisation de l’homosexualité lors de l’Assemblée générale de l’Onu qui se tient actuellement à New York. Mercredi, devant les représentants des 193 Etats-membres, le Premier ministre belge a aussi tenu un discours clairement gay-friendly.
Elio Di Rupo, Premier ministre belge depuis décembre 2011 et premier gay chef de gouvernement dans le monde, a ainsi vanté les mérites de la politique tolérante de son pays. Dès l’introduction de son discours, pour démontrer l’ouverture sur le monde de son pays, il a rappelé qu’«Anvers accueillera en 2013 les World OutGames, un rassemblement de la tolérance et de la diversité».
Pour la décriminalisation, contre l’homophobie
Puis en première position de sa liste des priorités, Di Rupo évoque le respect des droits de l’homme: lutte contre la discrimination raciale, droits des femmes et parité. Et d’ajouter: «Notre législation interdit et punit toute forme de discrimination, que ce soit sur la base du sexe, de la prétendue race, du handicap, de l’âge ou de l’orientation sexuelle. Dans mon pays, le mariage et l’adoption sont ouverts aux couples de même sexe. Ce sont des motifs de fierté pour la Belgique.»
Enfin au nom de la Belgique, «soutenue par plusieurs pays de l’Union europénne», il invite les autres pays à entreprendre des actions dans plusieurs domaines de la vie sociale. Et il déclare: «Je pense notamment à la décriminalisation des orientations sexuelles et aux droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Je salue, à cet égard, l’initiative de l’Unesco contre l’homophobie dans les écoles.»
- source TETU