Dans le cadre du groupe d’étude « Discriminations et LGBTQI-phobies », dirigé par les députés Ségolène Amiot (LFI – NUPES) et Aurélien Taché (Écologiste – NUPES), une réunion s’est tenue ce jeudi 6 juin à l’Assemblée nationale afin d’envisager « collectivement » des solutions.
Étaient présents la LFP, ses associations partenaires, la FFF, les diffuseurs Prime Video et Canal+, ainsi que les partenaires de STOP homophobie, le collectif Rouge Direct et l’association de supporters LGBT+ de l’équipe de France de football, Bleus et Fiers.
La réunion a abordé les injures homophobes perturbant continuellement les matches, ainsi que la récente controverse autour de la dernière journée de Ligue 1, dédiée à la lutte contre l’homophobie. Plusieurs joueurs ont boycotté cette initiative.
Bleus et Fiers a d’ailleurs déposé plainte contre Mostafa Mohamed du FC Nantes, Mohamed Camara de l’AS Monaco, Nabil Bentaleb du LOSC Lille, leurs clubs, ainsi que la Ligue et la Fédération, pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’orientation sexuelle ».
« Il est manifeste que le 19 mai a été un exemple du fait que, effectivement, nous avons en France un problème de discrimination. Que ce soit auprès des supporters ou sur les terrains », a expliqué la députée insoumise en introduction, soulignant l’importance d’impliquer le monde du football dans la lutte contre toutes formes de discrimination pour « faire bouger les choses dans notre société », ajoute lequipe.fr.
Ségolène Amiot a également indiqué qu’elle allait demander au ministère des Sports de déployer l’opération menée par la LFP à toutes les fédérations, la Ligue étant la seule actuellement à organiser une journée dédiée à la lutte contre l’homophobie chaque saison depuis 2019.
Source : stophomophobie.com