La cour d’appel de Paris a condamné mardi un Mosellan de 21 ans proche de l’ultradroite à sept ans de prison ferme, pour “entreprise terroriste individuelle”. Il avait évoqué des actions violentes contre des évènements LGBT ou des mosquées.
Un Mosellan de 21 ans a été condamné, mardi 11 juin, à sept ans de prison ferme assortie d’une période de sûreté des deux tiers par la cour d’appel de Paris. Proche de l’ultradroite, il est reconnu coupable d'”entreprise terroriste individuelle”. Après le signalement d’un ami militaire, le jeune homme avait été arrêté près de Metz en septembre 2022, et placé en détention provisoire.
Discussions néonazies et fabrication d’explosifs
Ce proche s’est inquiété après avoir constaté la disparition, dans son régiment, d’un fusil d’assaut. Il connaissait la volonté du Mosellan de projeter une action violente, soit contre une marche des fiertés LGBT+, soit contre une mosquée. Le prévenu fréquentait aussi des canaux de discussion néonazis sur Telegram. Il se renseignait même sur la fabrication d’explosifs.
La cour d’appel a aussi ordonné cinq ans de suivi socio-judiciaire et l’inscription du jeune homme au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes. En première instance, le 4 novembre dernier, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme et deux ans de suivi socio-judiciaire.
Source : francebleu.fr
