Le président américain Donald Trump a ordonné, le mercredi 22 janvier, la suspension immédiate des employés impliqués dans les programmes fédéraux de diversité, équité, inclusion et accessibilité (DEIA), mis en place sous l’administration précédente. Ces programmes seront définitivement fermés d’ici le 31 janvier, selon un mémo de l’Office of Personnel Management (OPM).
Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a confirmé cette décision en annonçant sur le réseau social X (anciennement Twitter) que « tous les employés concernés doivent être notifiés de leur mise en congé avec effet immédiat ».
Dans la foulée, Trump a révoqué l’Executive Order 11246, qui imposait depuis 1965 des mesures contre les discriminations et encourageait l’action positive auprès des sous-traitants fédéraux. Le décret leur interdit désormais d’utiliser des critères tels que la race, le sexe ou l’origine pour équilibrer leurs effectifs.
Cette annonce intervient dans un contexte tendu, alors que Trump a récemment attaqué publiquement l’évêque épiscopalienne de Washington, Mariann Edgar Budde. Lors d’un sermon prononcé à la cathédrale nationale, le jour précédent, l’évêque avait appelé à davantage de « miséricorde » envers les immigrants et les communautés LGBTQ+, tout en exprimant des inquiétudes concernant les orientations politiques de la présidence. En réponse, Trump a réagi sur sa plateforme Truth Social en qualifiant Budde de « méchante » et de « pseudo-évêque radicale de gauche », l’accusant d’utiliser son église comme une « tribune politique ». Il a même exigé des excuses publiques.
Lors de son intervention, l’évêque avait dénoncé le climat de peur ressenti par « de nombreux enfants gays, lesbiennes et transgenres » et insisté sur le fait que « la grande majorité des immigrants ne sont pas des criminels ».
Une purge élargie
Dans la foulée de ces actions, Trump a également demandé à son administration d’identifier et de destituer plus de 1 000 responsables nommés sous l’ère Biden. Ces derniers sont jugés « non alignés » avec sa vision de l’Amérique, et Trump a insisté sur la nécessité de mettre en place des politiques cohérentes avec sa volonté de « rendre sa grandeur à l’Amérique ».
Ces mesures, perçues comme une offensive contre les avancées progressistes, suscitent des réactions vives de la part des démocrates et des organisations de défense des droits civiques. Ces dernières dénoncent une tentative de remettre en cause des acquis essentiels en matière d’égalité et de protection des minorités.
Par ailleurs, l’administration Trump a pris la décision de retirer des sites web fédéraux, y compris celui de la Maison Blanche, toutes les ressources et informations relatives aux LGBTQ+ et au VIH. Les termes tels que « orientation sexuelle », « identité de genre » et autres sujets similaires ont disparu des pages, tout comme certaines sections dédiées sur les sites des Centers for Disease Control (CDC) et du Département d’État, ainsi que d’autres agences fédérales. L’organisation LGBTQ+ GLAAD, qui a suivi de près cette évolution, a dénoncé ce retrait comme une forme de censure visant à compliquer l’accès des communautés concernées aux ressources fédérales. L’ONG a néanmoins pris soin d’archiver ces pages avant leur suppression pour en garder une trace.
Une purge élargie
Dans la foulée de ces actions, Trump a également demandé à son administration d’identifier et de destituer plus de 1 000 responsables nommés sous l’ère Biden. Ces derniers sont jugés « non alignés » avec sa vision de l’Amérique, et Trump a insisté sur la nécessité de mettre en place des politiques cohérentes avec sa volonté de « rendre sa grandeur à l’Amérique ».
Ces mesures, perçues comme une offensive contre les avancées progressistes, suscitent des réactions vives de la part des démocrates et des organisations de défense des droits civiques. Ces dernières dénoncent une tentative de remettre en cause des acquis essentiels en matière d’égalité et de protection des minorités.
Par ailleurs, l’administration Trump a pris la décision de retirer des sites web fédéraux, y compris celui de la Maison Blanche, toutes les ressources et informations relatives aux LGBTQ+ et au VIH. Les termes tels que « orientation sexuelle », « identité de genre » et autres sujets similaires ont disparu des pages, tout comme certaines sections dédiées sur les sites des Centers for Disease Control (CDC) et du Département d’État, ainsi que d’autres agences fédérales. L’organisation LGBTQ+ GLAAD, qui a suivi de près cette évolution, a dénoncé ce retrait comme une forme de censure visant à compliquer l’accès des communautés concernées aux ressources fédérales. L’ONG a néanmoins pris soin d’archiver ces pages avant leur suppression pour en garder une trace.
Source : stophomophobie.com