Quatre manifestants contestaient leur garde à vue en avril 2013 et poursuivaient l’Etat pour faute lourde.
Le soir du 17 avril 2013, après un énième rassemblement des opposants au mariage pour les couples de même sexe, près de 80 manifestants anti-égalité avaient été interpellés et 12 placés en garde à vue. À l’époque, la Préfecture de police avait évoqué des «violences volontaires sur agents publics», «dégradations volontaires» et «rébellion». L’an dernier, dix des 12 gardés à vue avaient été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. À la suite de ces interpellations, quatre personnes qui poursuivaient l’État en estimant que leur garde à vue était injustifiée ont été déboutées, a-t-on appris à la lecture du Parisien ce matin.
Parmi les 12 personnes placées en garde à vue à l’époque, l’un des manifestants, qui avait fait un doigt d’honneur à un policier, avait écopé d’un rappel à l’ordre. Le dernier, blessé lors de son interpellation, avait été relaxé par la justice.
- Source YAGG