À l’approche de la Marche Lesbienne*, qui partira samedi 26 avril à 14h depuis la Gare de l’Est, plusieurs collectifs prennent la parole pour dénoncer la montée de l’extrême droite en France et à l’international, et affirmer leur engagement pour l’égalité et la justice sociale.
Sous la bannière « Lesbienne*, Afrolesbienne*, Translesbienne* », les organisatrices appellent à la mobilisation face à ce qu’elles qualifient d’« étau fasciste » qui se resserre. Elles pointent du doigt la progression de courants ultraconservateurs à travers le monde – des États-Unis à l’Europe – et alertent sur les atteintes aux droits des personnes LGBTQIA+, aux minorités racisées, ainsi qu’aux migrant·es.
En France, elles dénoncent une banalisation des discours hostiles aux personnes trans et queer, notamment dans les débats autour de l’école et des droits reproductifs. « Nos identités sont visées, nos familles invisibilisées, et nos vies précarisées », écrivent-elles dans leur appel.
Le texte critique également des politiques jugées natalistes et conservatrices, portées selon elles à la fois par l’extrême droite et certains partis au pouvoir. L’objectif de la marche est aussi de rappeler l’importance de défendre un modèle de société inclusif, fondé sur la solidarité, le respect des identités et la justice sociale.
Les militantes appellent à « résister collectivement », à se retrouver dans les associations, syndicats et collectifs, et à continuer à faire vivre des espaces de lutte, de joie et d’espoir. La marche vise à célébrer la fierté lesbienne*, afrolesbienne* et translesbienne*, tout en réaffirmant une opposition ferme aux politiques discriminatoires.
L’astérisque apposé au mot « lesbienne » élargit la définition aux identités queer, trans, racisées, handi, musulmanes, juives ou ace (asexuelles), soulignant la diversité des vécus au sein de cette communauté.
Une campagne est en ligne pour soutenir l’organisation de l’événement.
Source : stophomophobie.com