La nouvelle présidente de ce petit pays d’Afrique australe s’est engagée à démanteler l’arsenal répressif visant les homosexuels. Un signe de bonne volonté à l’égard des pays donateurs, que le Parlement doit cependant ratifier.
La présidente du Malawi a annoncé vendredi sa volonté d’en finir avec la législation qui réprime les actes dits «contre-nature». Joyce Banda, qui a pris ses fonctions le mois dernier, après la mort du président Bingu wa Mutharika, a qualifié ces textes de «mauvaises lois», rapporte l’agence AP (via). En 2010, la condamnation à 14 ans de prison d’un homme et d’une femme transsexuelle avaient mis ce petit pays à la une de la presse internationale. Le couple avait été libéré quelques mois plus tard, sous pression de la diplomatie occidentale. La nouvelle cheffe de l’Etat n’a pas caché que cette réforme visait d’abord à dissiper le «malaise» avec les pays donateurs. La dépénalisation n’est pas encore acquise. L’abrogation de l’arsenal anti-homosexualité doit encore passer devant le Parlement, où il n’est pas certain qu’elle obtienne une majorité
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