Les EuroGames s’ouvrent ce jeudi à Rotterdam. Jusqu’au 24 juillet, 6 000 sportifs LGBT et friendly s’affronteront sur les terrains de sport avant de se retrouver sur le dancefloor pour faire plus ample connaissance. Avec comme mot d’ordre «Show your colour.»
Après Cologne et les Gay Games l’année dernière, place aux EuroGames qui débutent ce jeudi à Rotterdam. Jusqu’au 24 juillet, la deuxième ville des Pays-Bas accueille quelque 6000 sportifs inscrits dans 28 disciplines et, parallèlement à ce menu sportif, un volet culturel réuni sous la thématique «Show Your Colour» est également proposé. «Au-delà de la simple question des droits des LGBT dans le sport, expliquent les organisateurs de la manifestation, l’édition 2011 des EuroGames encourage tout le monde à accepter les autres comme ils sont, quelles que soient leurs origines culturelles, leur orientation sexuelle ou leur genre.»
Des conférences, des rencontres avec différentes associations et un symposium artistique seront ainsi au programme pendant toute la durée des EuroGames. Sans oublier les soirées organisées dans plusieurs clubs de la ville et les cérémonies d’ouverture et de clôture. Les participants à la soirée de lancement des festivités pourront y entendre l’hymne officiel des EuroGames 2011 «Show your colour» interprété par Raffaëla, gagnante de Dutch Idols et qui, pour l’occasion a fait son coming out de bisexuelle, et revivre les plus belles années d’Eurodance avec la Belge Kate Ryan. L’ultime soirée verra, elle, les rockeuses Betty bien connues des fans de The L Word, et surtout Sister Sledge («We are family») enflammer le Palais Ahoy.
«Ouverture réussie sur les pays de l’Est»
La délégation française ne sera pas autant en force qu’à Cologne l’été dernier, mais elle sera malgré tout très bien représentée. Parmi les 250 Bleus en lice, quelques petits nouveaux et nouvelles, «dont un groupe de quatre joueuses de tennis de table qui viennent de Rennes en voiture», se réjouit Christelle Foucault la présidente de la Fédération sportive gaie et lesbienne. Mais aussi des grands habitués de ce genre d’événements: les volleyeurs qui seront, eux, une centaine aux Pays-Bas, les basketteurs, les athlètes ou les footballeurs.
«Il y a également une ouverture réussie sur les pays de l’est de l’Europe, souligne Jean-Pierre Grasland, capitaine de l’équipe France à Rotterdam. Ils devraient avoir des délégations plus conséquentes que d’habitude. L’organisation des prochains Jeux à Budapest a dû être un aiguillon efficace et la demande des militants de ces pays est très forte.» En revanche, quelques déceptions pour certains inscrits qui ont vu leurs épreuves annulées, en cyclisme, triathlon, softball, karaté et équitation notamment.
