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 d’ADHEOS

 Interrogé hier dans «Le Parisien» sur «l’affaire des tapettes», le nouveau ministre des Sports a fait son mea culpa et a affirmé qu’il s’agissait d’une «expression malheureuse».
 
 «On dit que je suis misogyne, mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes». Cette phrase, écrite par David Douillet dans son autobiographie parue en 1998 et reprise par Le Canard Enchaîné en 2009, est reparue sur le devant de la scène depuis que l’ancien judoka a été nommé ministre des Sports la semaine dernière (lire article).
 
 
Accusé d’homophobie, le principal intéressé a tenu une nouvelle fois à clarifier ses propos lors d’une interview accordée dimanche dans Le Parisien. «Ce qui est étonnant, c’est qu’une phrase, sortie de son son contexte, arrive aujourd’hui 15 ans plus tard. C’est fou et même d’une médiocrité sans nom», affirme David Douillet dans les colonnes du quotidien. «Il s’agissait à l’époque d’une discussion de vestiaire. J’avais 20 ans, j’en ai 42 aujourd’hui», continue l’ancien judoka, qui semble un peu s’emmêler les pinceaux avec la date exacte de ses déclarations. Et le nouveau ministre des Sports de conclure: «Cette expression est malheureuse. Je la regrette. Elle n’est pas ce que je suis».
 
«Il a des progrès à faire David!»
Lorsquela polémique avait éclaté en 2009, David Douillet avait expliqué qu’il entendait par «tapettes» les «hommes qui ne s’assument pas», et se défendait d’être homophobe (lire  article).
 
Roselyne Bachelot, ministre en charge des Solidarités et ancienne ministre des Sports, s’était vue demander son avis sur cette phrase mardi dernier sur Europe 1, alors qu’elle en ignorait l’auteur. Elle avait jugé qu’il arrivait à se montrer à la fois «sexiste et homophobe». Comme on lui a fait observer que la formule émanait du champion olympique, membre de l’UMP et ministre, Mme Bachelot s’est exclamée: «Il a des progrès à faire David! On va aller lui indiquer !»