NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Les mésaventures sexuelles de l’eurodéputé hongrois partisan de Viktor Oban interpellé en pleine partouze gay par la police belge pendant le confinement éclaboussent le gouvernement du dirigeant populiste et homophobe.
L’eurodéputé Jozsef Szajer, pilier du parti ultraconservateur au pouvoir, a démisionné de ses fonctions après après été surpris dans une partouze gay à Bruxelles en plein confinement.
 
Eurodéputé depuis 2004, ce juriste de 59 ans est décrit comme l’un des fondateurs du Fidesz et l’un des artisans de la nouvelle Constitution ultraconservatrice de la Hongrie.
 
L’Internet hongrois fait les choux gras de ce scandale qui éclabousse le pouvoir en place toujours prompt à dénoncer l’idéologie LGBT et ses prétendus lobbies tandis que les médias contrôlés par le gouvernement s’efforce de réduire au maximum l’écho donné à ces frasques en contradiction totale avec les valeurs qu’il prône publiquement.
 
Il a fallu attendre longtemps avant qu’une réaction officielle n’intervienne. Le Premier ministre a finalement condamné un "acte inacceptable et injustifiable" et annoncé la démission immédiate de Jozsef Szajer, du parti au pouvoir le Fidesz. "Ce que notre représentant a fait n’a pas sa place dans les valeurs de notre famille politique", a-t-il déclaré.
 
La police a établi un périmètre autour de l’entrée du bureau du Premier ministre, afin que les journalistes ne puissent pas questionner les membres du gouvernement après la réunion du gouvernement.
 
La communauté LGBT hongroise, cible des attaques répétées du parti majoritaire, tout comme les partis d’opposition dénoncent "la faillite morale", le "mensonge" ou encore "l’hypocrisie" du parti au pouvoir.
 
"Alors que les politiciens Fidesz nous enseignent sur le christianisme, la famille, les rôles de genre traditionnels et la morale, en réalité, ils vivent une vie complètement différente, aussi loin que possible des valeurs qu’ils représentent", a déclaré Ferenc, chef de l’opposition Parti social-démocrate Democratus Koalíció Gyurcsány.
 
Ce scandale fragilise la Hongrie au niveau européen alors que ce pays et la Pologne sont actuellement en butte aux exigences de la Commission européenne qui leur demande de respecter les libertés bafouées par leurs gourvenements respectifs – dont celles des personnes LGBT.