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 d’ADHEOS

Dans la deuxième ville de Russie, de fortes amendes sont maintenant prévues pour tout «acte public» faisant la «promotion» de l’homosexualité.
 
Les Etats-Unis ont fait part hier de leur inquiétude concernant la loi adoptée à Saint-Pétersbourg, en Russie, qui interdit la «promotion de l’homosexualité». Le parlement pétersbourgeois a en effet adopté, en deuxième lecture mercredi, un texte proposé par le parti au pouvoir, Russie unie, qui prévoit des amendes allant jusqu’à 500.000 roubles (soit 12.500 euros) pour tout «acte public» faisant la promotion de l’homosexualité, mise au même plan que celle de la pédophilie.
 
Cinq militants interpellés
Cinq militants LGBT avait été interpellés après avoir manifesté («sans autorisation», selon un porte-parole de la police de Saint-Pétersbourg) mercredi contre l’adoption de cette loi par l’Assemblée locale. Une vingtaine de personnes aurait pris part au rassemblement. Les militants avaient brandi des banderoles où l’on pouvait lire «Non à la répression!» ou «Interdire l’homosexualité est inhumain et antiscientifique».
 
«Nous sommes inquiets» concernant cette loi qui «devrait gravement limiter la liberté d’expression et de rassemblement des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres et en réalité de tous les Russes», a déclaré le département d’Etat américain. «Nous demandons aux autorités russes de protéger ces libertés et d’encourager le respect des droits de tous les citoyens», a ajouté l’administration américaine dans un communiqué.
 
«L’Europe partage notre inquiétude»
«Nous avons également consulté nos partenaires européens sur cette question. Ils partagent notre inquiétude dont ils doivent faire part aux autorités russe». «Les Etats-Unis accordent une grande importance au combat contre les discriminations contre la communauté homosexuelle et transgenres et toutes les minorités», a ajouté le département d’Etat.
 
Les Etats-Unis avaient déjà protesté en décembre contre ce texte car jugé liberticide. La Russie avait de son côté accusé Washington d’«ingérence».