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 d’ADHEOS

 La ministre des Solidarités pense que le mariage de Cabestany n’est pas une solution pour faire accepter le mariage par les politiques, tout en réaffirmant son «engagement» en faveur de l’union homo.
 
La ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a estimé aujourd’hui que le mariage gay symbolique, célébré hier près de Perpignan (lire article), n’était pas «la meilleure façon de faire avancer la cause», tout en réaffirmant son «engagement» en faveur de l’union homosexuelle.
 
 
Samedi, le maire communiste de Cabestany (Pyrénées-Orientales) a procédé à l’union symbolique de deux hommes, un acte militant visant à placer la légalisation du mariage homosexuel au cœur de la campagne présidentielle de 2012. Sa collègue au gouvernement, Claude Greff (Famille), a considéré cet acte comme une «provocation» (lire article) tandis son ex-collègue Christine Boutin s’est «élevée contre cette union, même si elle n’est que symbolique».
 
«Je souhaite qu’il n’y ait pas de discrimination»
«Je ne l’aurais pas célébré, parce que ce n’est pas la meilleure façon de faire avancer la cause. Mais je vous redis mon engagement que beaucoup connaisse pour que le mariage soit ouvert au couple de même sexe», a réagi la ministre des Solidarités sur RTL.
 
Mme Bachelot, qui s’était rendue célèbre en prenant la défense du pacs en 1999, à contre-courant de son propre camp politique, a souligné que le mariage avait «profondément changé depuis quelques siècles». «Le mariage, c’est d’abord maintenant un engagement social et un engagement affectif. Donc je souhaite que, là encore, il n’y ait pas de discrimination», a-t-elle conclu.