Le champion olympique ouvertement gay a terminé premier un Grand prix de plongeon à Montréal. Et il est visiblement radieux. Le secret de son bonheur? L’amour!
Matthew Mitcham, le champion olympique de plongeon ouvertement gay, vient d’ajouter une médaille d’or de plus à son palmarès. Le week-end dernier, il a terminé premier au Grand prix de la Fédération internationale de nation (FINA) à Montréal. Il a même obtenu deux 10 – la note maximale – au saut à dix mètres, catégorie qui lui a valu la première place.
L’Australien de 21 ans a déclaré: «Je sens que j’ai la responsabilité de continuer le chemin commencé par d’autres dans mon sport, c’est une responsabilité pour laquelle je suis prêt.» Il ne parlait pas du fait d’être peut-être le seul gay en activité, avec le rugbyman Gareth Thomas, à ce niveau de compétition, mais de la tradition de son pays de voir grandir d’excellents plongeurs…
«De retour pour trois semaines d’amour»
Matthew a également concouru en avril aux championnats du monde au Mexique (photo) où il a terminé deuxième.
Et sur sa page Facebook, il racontait hier: « Je suis en route vers chez moi après l’un des meilleurs voyages que j’aie fait depuis longtemps. Des villes géniales, de super compétitions, des gens sympas, un peu de soleil et beaucoup de fun. Et la meilleure. Bouffe. Du monde. Et un nouveau record personnel! Sydney, je suis de retour, pour trois semaines d’amour avant la Coupe du monde :O) »
«C’est génial de le voir aussi heureux tout le temps.» Son compagnon Aux dernières nouvelles, Matthew est toujours avec son compagnon, Lachlan Fletcher. Juste avant les Jeux olympiques de Sydney où Mitcham est devenu champion olympique, ce dernier a raconté dans la presse le parcours du couple, à travers les hauts et ses bas de l’athlète, deux ans avant les Jeux de 2006.
«Il voulait essayer d’être heureux à nouveau»
«Quant je l’ai rencontré, il était malheureux, il n’aimait pas s’exercer à Brisbane. Il a dû apprendre à s’arrêter car c’était la plus grande partie de sa vie. Il voulait essayer d’être heureux à nouveau. Il lui a fallu du temps pour savoir faire des choses normales, comme tout le monde.»
Après une pause de six mois, l’envie de reprendre la compétition, cette fois avec le sourire, lui est revenue. «Depuis, il a repris et il en a aimé chaque seconde. C’est génial de le voir aussi heureux tout le temps.» Ah, le pouvoir de l’amour…