Après Têtu qui est en redressement judiciaire, c’est au tour du site d’info LGBT Yagg de tirer la sonnette d’alarme sur sa situation financière. Le site annonce de grandes difficultés qui menacent son avenir à court terme.
Notre confrère Yagg.com révèle l’étendue des difficultés financières auxquelles il est confronté depuis plusieurs mois.
En cause un modèle économique basé sur la gratuité à l’origine, puis une réorientation tardive vers le payant partiel, mais qui ne semble pas réaliste sans d’autres ressources, complémentaires.
Ces ressources, Yagg les attendait notamment des différentes aides à la presse – publiques ou privées – qui existent et qui n’ont pas retenu ce site d’information LGBT parmi leurs élus.
Ainsi, Yagg annonce que les Fonds pour l’Innovation Numérique der la Presse de Google ne lui pas accordé l’aide demandée, une enveloppe conséquente de 140.000 euros qui aurait remis le site en selle.
"Aujourd’hui, nous nous retrouvons donc à nouveau dans une situation d’urgence", écrit Xavier Héraud dans un éditorial alarmiste sur l’avenir de Yagg publié en Une ce mardi.
Le site LGBT se tourne donc une nouvelle fois vers ses lecteurs et lectrices après une première campagne il y a quelques semaines, avec un objectif de 3.000 nouveaux abonnés à trouver avant la fin de l’été pour assurer la survie du site.
"Pour être totalement transparent.e.s, si nous ne l’atteignons pas dans les deux ou trois mois qui viennent, nous ferons face à des difficultés de trésorerie difficilement surmontables", prévient l’équipe de Yagg qui laisse donc planer pour la première fois le spectre de la disparition du média à court terme après avoir affiché une certaine confiance jusqu’alors.
Pour Yagg, l’étape est "cruciale" selon ses propres termes.
"Au fond, c’est maintenant à vous de décider si vous jugez utile d’avoir un média LGBT comme Yagg en France", conclut l’appel à la mobilisation du site.
- SOURCE E LLICO