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 d’ADHEOS

La présidente de la Commission européenne affiche son soutien aux communautés LGBT après avoir refusé des subventions à des villes du pays qui n’adhéraient pas à la cause.
 
Chacun est libre d’être qui il est" et "d’aimer qui il veut" : la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a insisté jeudi sur l’égalité des droits dans l’UE, après le refus de subventions européennes à des villes polonaises anti-LGBTI.
 
Interrogée lors d’un point de presse sur les critiques provoquées en Pologne par cette décision de l’UE, la porte-parole de l’exécutif européen Dana Spinant a partagé une courte déclaration d’Ursula von der Leyen, qu’elle a ensuite twitté.
 
"Nos traités assurent que chaque personne en Europe est libre d’être qui elle est, de vivre où elle le souhaite, d’aimer qui elle veut et de viser aussi haut qu’elle veut. Je continuerai de pousser pour une Union de l’égalité", a affirmé Ursula von der Leyen, accompagnant son tweet du mot-dièse #LGBTI.
 
Six villes polonaises n’ont pas été retenues pour des subventions dans le cadre d’un programme de jumelage pour avoir adopté des résolutions sur des "zones libres de toute idéologie LGBTI" ou "droits de la famille", selon l’explication donnée par la commissaire européenne à l’Egalité Helena Dalli au moment de la publication des projets sélectionnés mardi.
 
L’exécutif européen se donne maintenant le temps de "décider des prochaines étapes". La Commission travaille par ailleurs sur une "stratégie LGBTI et égalité" à paraître d’ici la fin de l’année.
 
La Pologne s’inquiète également de la volonté de l’UE de lier l’octroi des financements européens au respect des principes démocratiques dans le prochain budget pluriannuel, un mécanisme décidé lors du dernier sommet à 27, mais qui reste flou.