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 d’ADHEOS

Une peine de deux mois avec sursis a été prononcée contre Agnès Cerighelli pour injure publique liée à l’orientation sexuelle de la victime pour s’en être pris à une personne transgenre, sur Twitter, le 20 mai 2019.
 
L’ancienne élue de Saint-Germain-en-Laye Agnès Cerighelli a été condamnée pour provocation à la discrimination, hier, à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité pour des tweets concernant Rachida Dati et Samia Ghali.
 
"Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire", avait écrit Agnès Cerighelli en pleine campagne pour les municipales en février dernier.
 
Ce tweet faisait partie d’une série de messages qui avaient été signalés par le ministre de l’Intérieur de l’époque Christophe Castaner, en vertu de l’article 40.
 
"S’habituer à ce genre de dérapage, rester impassible face à des propos aussi répugnants, c’est faire gagner la haine et reculer la République", avait écrit Christophe Castaner.
 
Agnès Cerighelli, déjà condamnée pour injures homophobes, a en plus écopé de plusieurs autres peines pour d’autres délits. Elle a pris deux mois avec sursis pour des tweets du 13 décembre 2019 sur la présence d’"arabo-musulmans" à la RATP.
 
"Le DRH de la RATP a une immense responsabilité dans la grève qui paralyse le métro et RER depuis le 5 décembre. Il a recruté des milliers d’arabo-musulmans qui méprisent Noël et considèrent les usagers comme du bétail. En décembre ils sont toujours en grève", avait-elle écrit.
 
La peine a été assortie d’un stage de citoyenneté.
 
Une autre peine de deux mois avec sursis a été prononcée contre Agnès Cerighelli, cette fois-ci pour injure publique liée à l’orientation sexuelle de la victime pour s’en être pris à une personne transgenre, toujours sur Twitter, le 20 mai 2019.
 
Enfin, une dernière peine de 3.000 euros d’amende a été prononcée pour un tweet sur le maire de Saint-Germain Arnaud Péricard (DVD), accusé d’être "responsable de l’islamisation de la France" pour avoir signé un permis de construire pour une mosquée.
 
Agnès Cerighelli n’était pas présente à l’audience. Son compte Twitter a depuis été suspendu.