Alors que s’ouvre mercredi/demain à Bruxelles le procès d’auteurs présumés de guet-apens homophobes, l’ASBL Ex Aequo plaide pour la mise en place d’un point de contact unique pour les personnes LGBTQIA + victimes de discriminations, harcèlement ou violences. Selon elle, même si les plaintes se multiplient, de nombreuses victimes n’osent pas toujours aller vers la police.
Un point de contact unique, pour le signalement et l’accompagnement des victimes, en lien direct avec les autorités compétentes que sont la police, la justice mais aussi les organisations comme Unia, “permettrait d’éviter que les victimes ne doivent répéter leur récit à plusieurs interlocuteurs“.
Pour l’ASBL, une solution concrète serait d’élargir les compétences des Centres de prise en charge des violences sexuelles (CVPS). “Ces centres proposent déjà un suivi centralisé et professionnel : la victime raconte son histoire une seule fois à une équipe spécialisée, qui se charge ensuite du reste du parcours (soins, justice, accompagnement). Il serait pertinent que ces centres prennent également en charge les cas de discriminations et de violences LGBTQIA + phobes“, relève Ex Aequo.
Parallèlement, l’ASBL appelle les différents niveaux de pouvoir politique belges à renforcer les moyens alloués aux associations de soutien aux victimes LGBTQIA + mais aussi à “former systématiquement les professionnels de première ligne (police, justice, santé, services sociaux) à l’accueil des victimes de violences homophobes et transphobes“.
Source : rtbf.be