Les faits remontent au 7 janvier dernier. Dans un bar d’Angoulême, quatre hommes auraient crié : "Douze blancs en moins, vive Allah" et invité à une tournée générale
C’est un courrier anonyme adressé au parquet qui aurait mené à l’interpellation ce mercredi après-midi de quatre hommes d’un quartier d’Angoulême. Les faits remontent au 7 janvier dernier, dans un bar à la périphérie du centre-ville.
A l’annonce à la télévision des attentats commis à "Charlie Hebdo" , quatre hommes auraient crié dans ce PMU : "Douze blancs en moins, vive Allah" et auraient proposé une tournée générale. Ils auraient bu "pour fêter ça".
Sur les vidéosurveillances de l’établissement, saisies il y a plusieurs semaines, on verrait les hommes entamant une danse. Toutefois, ces images ne pouvait montrer l’écran de télévision qui n’était pas filmé. Et dans le quartier ce mercredi, des adolescents assuraient que leurs camarades venaient de gagner au Tiercé d’où leur joie. Sauf que des témoins de la scène confirment les faits d’apologie du terrorisme.
Mercredi après-midi, une descente de police a été menée. Les fonctionnaires ont bloqué l’accès au bar et la route devant. Avec eux, un chien pour une recherche éventuelle de stupéfiants qui s’est avérée vaine.
Dans les personnes contrôlées, deux ont été arrêtées dans le PMU après avoir été identifiées comme faisant partie des hommes présents le jour des faits. Il s’agit de deux frères âgés de 32 ans et 30 ans. Un troisième homme a été interpellé chez lui. Le quatrième s’est rendu de lui même au commissariat de police.
Placés en garde à vue pour "apologie du terrorisme", les quatre hommes comparaîtront jeudi devant le tribunal de grande instance d’Angoulême.
- Source SUD OUEST