Dimanche en fin de journée, Christophe, 44 ans, homosexuel, a vécu un enfer. Il se trouvait simplement à la Place Froissart à Chimay, quand un homme s’en est pris à lui à quatre reprises. Après l’avoir insulté, il l’a frappé. Aujourd’hui, Christophe a décidé de parler, d’expliquer son calvaire pour que d’autres hommes ou femmes, victimes comme lui, osent parler.
Dimanche en fin de journée, Christophe, 44 ans a été victime d’une violente agression verbale et physique, en pleine rue, à Chimay. Une agression clairement homophobe ! « J’étais en conversation téléphonique quand une voiture s’est arrêtée. Un homme est sorti et a commencé à m’insulter (des mots franchement ignobles que la décence nous interdit de retranscrire, NdlR), à me cracher dessus, à me dire qu’il voulait casser du pédé », explique Christophe, encore ému. À quatre reprises, il sera frappé.
Il a le visage en sang, des passants lui viennent en aide. «Il y avait clairement de la violence, de la haine, de la colère dans son regard. Il me traitait de pédophile, un amalgame bien trop vite fait. Ce n’est pas une maladie d’être homosexuel. Quand je vois un hétéro, je ne lui dis pas «Sale hétéro! »»
Christophe, qui est carolo, avait quitté le Pays noir, lassé des insultes à répétition que lui valait son homosexualité. Aujourd’hui, il songe à partir de Chimay.
- SOURCE LA NOUVELLE GAZETTE