Guido Westerwelle s’est uni avec Michael Mronz samedi dernier. Il avait fait son entrée en temps que numéro deux du gouvernement allemand il y a un an. Ouvertement gay, le politique avait fait polémique quand son compagnon l’avait accompagné en voyage officiel.
Le tabloid Bild en faisait sa couverture samedi dernier: le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, s’est uni vendredi dernier à Bonn, avec l’homme d’affaires Michael Mronz, son compagnon de longue date (respectivement à droite et à gauche ci-dessus, au cours des célébrations du 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, l’an dernier).
«L’union a été prononcée par le maire de Bonn Jürgen Nimptsch (…) Seule la famille proche était présente, soit quelque 20 personnes», rapportait le quotidien. Le vice-chancelier avait fait son coming out en 2004, lors d’un banquet pour les 50 ans d’Angela Merkel, dont il est un proche et était devenu ministre des affaires étrangères et vice-chancelier en septembre 2009 (lire article).
Affaire privée
Un porte-parole du parti libéral FDP n’a ni confirmé ni démenti, se bornant à dire que «Michael Mronz et Guido Westerwelle aspirent à ce que l’affaire reste privée». En couple depuis 2003, les deux hommes ont toujours souhaité rester discrets, même si la nomination de Guido Westerwelle au gouvernement a placé leur liaison sous les feux de l’actualité. La compagnie de Michael Mronz lors de déplacements officiels avait d’ailleurs fait polémique en juin dernier (lire article).
En Allemagne, le mariage n’est pas ouvert aux personnes de même sexe, mais le terme est parfois utilisée pour désigner l’union civile en place. Celle-ci existe depuis 2001 et offre les mêmes prérogatives que le mariage en matière de droits de succession et d’adoption d’enfants.