Le Britannique Lewis Hamilton portait vendredi, lors des essais du Grand Prix du Qatar, un casque avec les couleurs du drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, après avoir évoqué la question des droits de l’Homme dans les pays du Golfe.
Lors des essais du Grand Prix du Qatar, pays visité pour la première fois par la Formule 1, Hamilton portait un casque représentant le “rainbow flag” agrémenté d’autre bandes de couleurs noir, marron, bleu, rose et blanche et la mention “We stand together” (“Nous sommes unis”).
“Je pense qu’on est tous conscients qu’il y a des problèmes dans certains pays où nous allons et tout particulièrement dans cette partie du monde”, avait expliqué jeudi le septuple champion du monde. Le premier pilote noir en F1, qui a fait de la lutte contre les discriminations sa lutte hors de la piste, a estimé que la Formule 1, “en venant ici, a le devoir de sensibiliser les gens sur ces problèmes” des droits humains.
Pour Hamilton, les pilotes doivent “rendre le sport plus responsable et s’assurer que le sport fait vraiment quelque chose lorsqu’il se rend dans ces pays, et c’est pourquoi j’ai essayé d’élever la voix”. “Je sais que ces pays tentent de faire des progrès, et qu’on ne peut pas tout transformer du jour au lendemain”, a-t-il poursuivi, relevant qu’il n’était “pas (originaire) de ces régions” et que la situation était “incroyablement complexe, notamment avec la religion”. “Une personne ne peut pas changer grand chose, mais ensemble, collectivement, nous pouvons avoir un impact plus important”, a-t-il estimé.
Avec lui en conférence de presse, le pilote de McLaren Lando Norris a également estimé qu'”en tant que communauté, en tant que Formule 1″, le sport pouvait avoir un impact, alors que la F1 ira en Arabie saoudite début décembre pour la première fois. Le casque d’Hamilton rappelle le tee-shirt et le masque portés par un autre ancien champion du monde, Sebastian Vettel, cet été au Grand Prix de Hongrie, en plein débat sur une loi accusée par nombre de dirigeants européens de comporter des discriminations à l’égard des personnes LGBT+.
- SOURCE E LLICO