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 d’ADHEOS

Peine confirmée en appel ce mardi pour un homme de 24 ans qui avait, en juin 2022 lors de la marche des fiertés à Bordeaux, proféré des injures depuis le toit de la maison éco-citoyenne. “On encule LGBT” avait-il crié, à l’aide d’un mégaphone, à l’attention des participants de la Gay Pride.

Chacun a le droit de penser ce qu’il pense mais de là à le crier sur la voie publique, c’est une toute autre affaire estime Thibault Laforcade, avocat de l’une des parties civiles.

“On n’est plus dans le cadre de la liberté d’expression”

Il était systématiquement sur le registre de la liberté d’expression mais ce n’est pas de ça dont on parle. Quand on se hisse sur un toit, qu’on déploie ce type de banderole et qu’on profère un certain nombre d’injures à caractère homophobe, on n’est plus dans le cadre de la liberté d’expression. Evidemment qu’il faut lutter dès qu’on le peut contre cette banalisation de l’homophobie. Dans l’enceinte d’un tribunal, on ne juge pas ce qui se passe dans la tête des gens. On s’intéresse à la manière avec laquelle ils le retranscrivent. Et à partir du moment où ça impacte les droits des personnes et souvent des minorités, ça doit s’arrêter. Et c’est ce que la cour d’appel a rappelé aujourd’hui.

L’homme de 24 ans, à l’époque militant de Génération Z, le mouvement d’extrême droite d’Eric Zemmour, a aussi été condamné à payer 2300 euros, montant des travaux pour refaire le passage piéton arc-en-ciel qu’il avait repeint en bleu-blanc-rouge la veille de la manifestation.

Source : francebleu.fr