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 d’ADHEOS

Le projet de loi sur l’union civile en Italie a finalement atterri au parlement jeudi dernier . Toutes les tentatives précédentes pour faire adopté cette loi ont été contrecarrés par l’Eglise catholique. Mais l’influence de l’Église sur les droits des homosexuels semble être moins forte.
 
Le premier ministre, Matteo Renzi, avait réussi à faire voter un projet de loi sur la réforme constitutionnelle par le Sénat, il pouvait passer sur un autre promesse de son mandat: le projet de loi d’union civile.
 
L’Italie étant le dernier grand État en Europe occidentale à ne pas offrir aux couples homosexuels l’égalité des droits .
L’Église catholique n’a pas tardée à faire entendre sa voix, avec Nunzio Galentino, le secrétaire général de la conférence des évêques italiens, en disant qu’il était impensable qu’un gouvernement puisse mettre autant d’énergie dans un débat qui éroderait les valeurs de la famille traditionnelle .
 
Mais la majorité des partis de l’opposition italienne, y compris Forza Italia de Silvio Berlusconi ,soutiennent ces propositions
 
L’influence de l’Eglise sur la politique italienne a réussi à faire echouer les tentatives faites par les gouvernements précédents pour faire voter l’ouverture des unions aux couples homosexuels
 
Le projet de loi, qui est basée sur le modèle allemand, ne permet pas le mariage homosexuel, mais reconnaîtrait les unions de même sexe.
 
La partie la plus controversée reste la proposition visant à permettre à une personne homosexuelle à adopter l’enfant de sa/son partenaire si l’enfant n’a qu’un seul parent légal.
Le chef du Nouveau Parti centre droit, qui fait parti de la coalition au pouvoir, Angelino Alfano, a déclaré dimanche qu’il fera tout bloquer l’adoption par des couples homosexuels « afin de défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère » ainsi que pour prévenir la propagation de «la location d’utérus»