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 d’ADHEOS

Samedi matin, une quinzaine d’opposants sont venus manifester bruyamment sous les fenêtres député EELV François de Rugy. D’autres ont poursuivi samedi toute la journée la journaliste indépendante Caroline Fourest, perturbant à Nantes un débat auquel elle participait, bloquant son TGV et l’attendant à son retour gare Montparnasse à Paris. La journaliste a expliqué avoir été "traquée du matin jusqu’au soir".
 
A son arrivée à Nantes, où elle devait participer à un débat sur l’islam dans le cadre des journées du "Nouvel Observateur", elle a été accueillie par "une centaine de personnes", collées contre les vitres de sa voiture, "hurlant et vociférant", l’obligeant à quitter la gare en courant sous la protection d’un cordon policier, a-t-elle raconté. Environ 450 militants s’étaient rassemblés en début d’après-midi devant la Cité des Congrès à Nantes, où se tenaient les Journées du "Nouvel Observateur".
 
Une dizaine d’opposants sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste participait le débat. Ils l’ont sifflée dès qu’elle a pris la parole, avant d’être évacués par le service de sécurité au bout d’une dizaine de minutes. "La salle s’est retournée contre eux, et leur a crié ‘dehors, dehors’", a raconté Caroline Fourest. A la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l’ordre et ont été hués par les manifestants.
 
Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s’allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du "Nouvel Observateur". "J’ai dû avancer jusqu’au train avec les policiers, en mode ‘tortue’ dans les couloirs, avec des manifestants qui allaient au contact", a poursuivi la journaliste. Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l’ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière.
 
A son arrivée gare Montparnasse à Paris, la journaliste a été de nouveau accueillie par 200 manifestants, qui l’ont huée. Elle a dû être encadrée par des fonctionnaires de police pour quitter le bâtiment, selon une autre source policière. La ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, devait intervenir samedi à Nantes lors de ces Journées, mais a finalement annulé sa visite pour raisons de sécurité.
Valls attendu Salle Pleyel
 
Autre cible des anti-mariage : Manuel Valls. Une quarantaine d’entre eux se sont donné rendez-vous dimanche soir vers 22 heures à la salle Pleyel à Paris, où le ministre de l’Intérieur assistait à un concert avec sa femme, selon "Le Parisien". L’action avait été coordonnée via les réseaux sociaux.