Dans la soirée du vendredi 22 mars, cours Saleya à Nice, un homme, référent de l’association Stop Homophobie, a été attaqué et injurié par plusieurs individus dans un bar. Il a porté plainte.
Un référent de Stop Homophobie a été agressé verbalement et physiquement, vendredi 22 mars, par plusieurs individus, dans un bar du Vieux-Nice (Alpes-Maritimes), rapportent l’association dans un communiqué, ainsi que le centre LGBTQIA+ de la ville auprès de BFM Nice Côte d’Azur.
Dans la soirée de vendredi, cours Saleya, l’homme s’apprêtait à retrouver des amis à l’étage supérieur de l’établissement quand trois jeunes “l’ont violemment pris à partie”, selon leur récit, avant de lui lancer “des injures à caractère homophobe et sur sa sensibilité politique de gauche”.
“Ils l’ont ensuite immobilisé pour lui asséner des coups, au visage notamment. Et malgré ses tentatives pour s’échapper, d’autres agresseurs se sont joints à la première altercation pour continuer à le frapper”, racontent Stop Homophobie et le centre LGBTQIA+ de Nice, précisant que la scène a été filmée par les caméras de surveillance du bar.
Une plainte déposée
La victime n’a pu porter plainte que le samedi 23 mars au matin, car le policier en charge vendredi soir lui aurait affirmé “ne pouvoir enregistrer que les plaintes pour violences conjugales”. Il a passé la nuit aux urgences, “victime d’un traumatisme crânien, et facial”. Il doit avoir un rendez-vous en début de semaine avec la médecin du travail pour évaluer l’impact de l’agression.
Sur le réseaul social Threads, Christian Estrosi, le maire de Nice, a apporté “tout [son] soutien au jeune homme”, ajoutant que “ces actes insupportables” devaient être “sévèrement punis” et n’avaient pas leur place dans la ville. Anthony Borré, le premier adjoint à l’élu, a précisé sur X que les images de vidéosurveillance étaient “à la disposition des enquêteurs pour retrouver et punir sévèrement ces voyous”.
Dans un bar, toujours situé cours Saleya à Nice, trois hommes avaient également été victimes d’une agression homophobe en 2022. Les quatre agresseurs avaient été condamnés l’année dernière à des peines de prison et de sursis.
Source : bfmtv