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 d’ADHEOS

Ce n’est pas la première fois que ce centre subit des dégradations. « On continue, on ne va pas céder », assure pourtant le coprésident de LGBT + 66.

« Une triste découverte ». Dimanche, les personnes s’occupant du Centre LGBT + 66 de Perpignan (Pyrénées-Orientales), ont découvert leurs locaux recouverts de tags hostiles : les termes « lesbiennes », « gays » et « trans » ont été barrés, ainsi que le logo du lieu. Une croix celtique a également été dessinée et les termes « pas de vos propa » (pour propagande), ont été écrits, révèle L’Indépendant.

Sur Facebook, le centre déplore la « triste découverte » de « cette haine et ce rejet de la part de personnes incapables de vivre ensemble. »

Contacté par Le Parisien, Guy Gaultier, coprésident du centre, déclare avoir pour l’instant déposé une préplainte et prévenu les autorités de la situation. Pour lui, l’attaque est signée par l’extrême droite, la croix celtique étant le symbole de certains groupes revendiqués d’extrême droite.

« On n’a pas peur »

Ce n’est pas la première fois que le centre subit des dégradations. « On a déjà eu la sérigraphie arrachée, la boîte aux lettres arrachée », explique-t-il, soulignant avoir porté plainte auparavant pour la détérioration de la boîte aux lettres.

En 2021, le président de l’association Jean-Loup Thévenot avait déjà raconté auprès de Têtu qu’un courrier homophobe avait été envoyé à plusieurs partenaires du centre, dénonçant, entre autres, le « communautarisme sexuel-pornographique (sic) financé par le labeur de nos impôts ».

Mais Guy Gaultier l’assure : « On n’a pas peur, ce sont eux qui ont peur. » Il explique avoir en réalité « beaucoup de tristesse pour ces personnes » qui préfèrent la violence au dialogue. Le centre, qui tient des permanences les mercredis et samedis, ouvrira après-demain comme prévu, assure-t-il. « On continue, on ne va pas céder, on est là », appuie Guy Gaultier.

Mi-mai, SOS Homophobie déplorait dans un rapport la haine contre les personnes LGBT dans la société française, s’alarmant d’une évolution « préoccupante » des agressions physiques (+ 28 % entre 2021 et 2022) à leur encontre.

SOURCE : leparisien