Le président Obama est sous la pression des organisations LGBT et d’une partie du Congrès pour soulever la question des droits des personnes LGBT dans les négociations commerciales des Etats-Unis avec l’état du Brunei.
Le Brunei est l’une des 11 nations engagée dans une négociation avec les États-Unis en vue d’un partenariat Trans-Pacifique, qui s’il est adopté constituerait le plus grand pacte commercial de l’histoire.
Or, en avril l’année dernière, le Brunei a révisé son code pénal pour y inclure la mort par lapidation pour les relations sexuelles de même sexe. Une mesure qui a déjà soulevé de nombreuses protestations à travers le monde et aus Etats-Unis en particulier où le sultan de Brunei (photo) possède un important patrimoine hôtelier de luxe.
C’est pourquoi plusieurs organisations américaines militant en faveur des droits LGBT souhaitent aujourd’hui que le Brunei soit exclu des pourparlers en guise de pression.
"Un pays qui a des lois qui sont un affront pour les valeurs américaines ne mérite pas d’être partie prenantes de nos négociations commerciales, a estimé le député démocrate californien John Garamendi dans une interview. Nous devons envoyer un message clair".
Plus de 100 membres du Congrès ont demandé aux États-Unis d’évoquer le bilan du Brunei en matière de droits de l’homme dans les négociations commerciales en cours.
En décembre 2014, la Maison Blanche a annoncé qu’elle a suspendait ses aides à la Gambie en réponse à la répression et la persécution des citoyens LGBT en cours dans ce pays.
Jerame Davis, directeur exécutif de l’organisation LGBT Pride at Work, a déclaré le président Barack Obama devait prendre une position ferme similaire contre le Brueni pour marquer son opposition à ses lois anti-homosexuels.
- SOURCE E LLICO