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 d’ADHEOS

Bérangère Couillard et Sonia Backès souhaitent enquêter sur l’association « Torrents de vie » après la diffusion d’un reportage sur un séjour au sein de cette structure évangélique.

HOMOSEXUALITÉ – Des pratiques « intolérables ». Le gouvernement a réclamé ce mercredi 30 août l’ouverture d’une enquête sur les agissements de Torrents de vie, une association évangélique qui propose – sous couvert d’une autre appellation – des thérapies de conversion aux personnes homosexuelles en dépit de l’interdiction de ces pratiques par la loi.

Dans le cadre d’une enquête, une journaliste de BFMTV a rejoint et filmé en caméra cachée un séjour des Torrents de vie, association qui se présente comme encourageant « la restauration de notre identité relationnelle et sexuelle ».

En réalité, les ateliers pour « se libérer des mal-être » sont organisés sur « la dépendance affective, l’alcool, la pornographie » mais « les organisateurs peuvent aussi prendre en charge les questions d’orientation sexuelle », précise la journaliste de la chaîne d’information. Soit en d’autres termes, des thérapies de conversions, pourtant passibles depuis janvier 2022 de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende.

« À la suite d’une enquête médiatique, il a été mis en évidence que l’association évangélique protestante Torrent de vie a pratiqué des thérapies de conversion bien que ces dernières aient été rendues illégales », écrit le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

La secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, rattachée à l’Intérieur, Sonia Backès a saisi la Miviludes pour « étudier toutes les voies d’action possibles pour sanctionner l’association Torrent de vie et ses responsables ». Sa collègue ministre déléguée à l’égalité femmes-hommes Bérangère Couillard a réclamé la saisie du Procureur de la République « pour enquêter sur les agissements de Torrents de vie ».