La minuscule république coiffe l’Italie au poteau en adoptant une loi sur la reconnaissance des concubins, hétéros comme homos. D’autres micro-Etats attendent encore.
Jusqu’en 2004, les actes homosexuels étaient passibles de la prison en République de Saint-Marin. Huit ans plus tard, et par 33 voix contre 20, ce minuscule pays de la côte adriatique vient d’accorder une reconnaissance légale aux concubins, quels que soient leur sexe. Le proposition de loi émanait des citoyens du micro-Etat de 32’000 habitants, en l’occurrence du secrétaire de l’association LGBT locale. «Saint-Marin a donné une leçon à l’Italie», a commenté Franco Grillini, un ténor du mouvement LGBT italien. Ce dernier bataille toujours pour une reconnaissance des couples gays et lesbien.
Micro-Etats, micro-droits
Parmi les autres micro-Etats du continent, la principauté d’Andorre a été la première à entériner les unions civiles en 2005. Il y a tout juste un an, c’est le Liechtenstein qui a adopté un partenariat pour les couples de même sexe. La loi a même été plébiscitée par le peuple de la principauté (69% de oui). Monaco et bien sûr la Cité du Vatican, en revanche, ne proposent aucun statut légal pour leurs résidents homosexuels. A noter que le territoire britannique de Gibraltar refuse également l’union civile pourtant en vigueur dans l’Archipel.
- Source 360 ° CH