La sérodifférence ne doit plus faire peur. C’est le message relayé par la dernière campagne du SNEG qui souhaite casser les préjugés et tabous autour de la sérodiscordance.
Le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) lance sa première campagne estivale sur le thème de la sérodifférence. Par le biais d’affiches et de cartes postales, le Sneg souhaite casser les préjugés et montrer que la rencontre entre gays de statuts sérologiques différents ne doit pas être un tabou.
Séropositif et séronégatif ensemble, c’est possible
L’amour entre sérodiscordants est possible, rappelle le Sneg. Grâce aux moyens de prévention disponibles aujourd’hui la sérodifférence s’estompe, des gays séropositifs et des gays séronégatifs peuvent prendre soin d’eux et se rencontrer sur le plan sexuel et affectif sans courir de risque.
L’objectif de la campagne élaborée en collaboration artistique avec le dessinateur ZGEG est de montrer comment des échanges limités peuvent générer des peurs et des fausses idées par manque de dialogue et par la crainte d’être rejeté par l’autre.
Suite d’une étude de 2011
Cette campagne d’information et de prévention fait suite à une étude menée en 2011 par l’association PsyForm pour le compte du Sneg. L’étude a recensé et collecté la parole de gays séronégatifs sur leurs difficultés, leurs peurs, leurs ambivalences face aux risques, quand ils sont confrontés au VIH et aux personnes séropositives dans leur vie quotidienne.
Les affiches et cartes postales sont à retrouver dans les 650 établissements partenaires du SNEG en France.
- Source TETU