Steven Kabuye, 25 ans, qui milite en faveur des jeunes LGBTQ à la Colored Voices Media Foundation, a été agressé au couteau et laissé pour mort par deux inconnus ce mercredi 3 janvier, alors qu’il se rendait à son travail, dans la banlieue de la capitale Kampala. Initialement jugé dans un état critique, son pronostic vital n’est désormais plus engagé, selon le porte-parole de la police, Patrick Onyango.
Ses agresseurs, casqués et à moto, ont tenté de le frapper au cou, puis l’ont poursuivi, pour finalement le poignarder au ventre et prendre la fuite. Le jeune homme recevait des menaces de mort depuis plusieurs mois. Il a notamment dénoncé en mai dernier la loi anti-LGBT+, promulguée par le président ougandais Yoweri Museveni, « en violation des droits humains fondamentaux et qui crée un dangereux précédent de discrimination et de persécution contre la communauté »il a écrit sur X (anciennement Twitter).
Notez que le “actes d’homosexualité” était déjà passible de la réclusion à perpétuité dans le pays, depuis une loi datant de la colonisation britannique. Mais le nouveau texte prévoit également la peine de mort en cas de « homosexualité aggravée »pour le « récidivistes » donc ou avoir eu des relations sexuelles avec des personnes séropositives, mineures ou vulnérables. Quatorze ans de prison, s’il y avait même ” tentative “. Et jusqu’à vingt ans pour « promoteurs »une catégorie qui concerne également les défenseurs des droits de l’homme.
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