En ce mois des fiertés, Ville et Métropole de Lyon multiplient les initiatives.
Et comme avec la réalisation de passages piétons aux couleurs de l’arc-en-ciel, l’habillage de rames de tramway pour promouvoir l’inclusion des LGBT+ dans le sport a fait réagir, parfois très négativement.
Et ce sont des centaines de commentaires homophobes que dénonce Bruno Bernard, président de la Métropole et du Sytral.
“Je préfère arriver en retard au travail que de monter dans cette rame”, “ils font des trams pour les personnes en difficulté mentale”, “La France, toujours dans le cul du diable”…
“On n’a pas de telles vagues de haine quand on en fait pour soutenir notre Olympique lyonnais ou des artistes de street art locaux. Cette violence ne peut pas laisser indifférent”, débute l’élu écologiste sur ses réseaux sociaux.
“Si vous pensez que les personnes LGBT+ n’ont pas besoin de soutiens et de symboles qui rappellent qu’elles ont le droit d’exister et que l’homophobie n’a pas sa place : vous sous-estimez le niveau de violence encore présent contre elles. Alors oui, on le rappellera autant de fois qu’il le faudra et on ne baissera pas la tête sur ce sujet : Les personnes LGBT+ ont le droit d’exister, le droit d’aimer, de choisir ou non de le montrer. Sans aucune distinction et discrimination pour ce qu’elles sont”, conclut Bruno Bernard, non sans partager un florilège des pires commentaires reçus concernant les rames de tramway.