L’Université de La Rochelle, au même titre que 22 structures dont la MGEN, la LMDE, la confédération étudiante de La Rochelle et l’UNEF participe à la semaine contre l’homophobie organisée par ADHEOS, Centre LGBT (Lesbien, Gay, Bi, Trans) de Charente-Maritime du 14 au 18 mai inclus, dans le cadre de la journée Mondiale contre l’homophobie.
Au programme : ciné rencontre – café débat – prévention – stand d’information sur La Rochelle et Saintes.
Plus d’infos sur www.adheos.org
Pourquoi se mobiliser ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes ; selon une enquête de l’IFOP parue en avril 2011 :
• 31 % des gays et bisexuels interrogés ont déjà fait l’objet d’insultes à caractère homophobe
• 14 % des gays et bisexuels interrogés ont fait l’objet d’une agression physique
• 44% ont été victimes d’agressions verbales, 21% victimes d’agressions physiques chez les jeunes de moins de 25 ans.
L’homophobie est un fléau social encore trop répandu, dont les conséquences sont parfois méconnues.
L’homophobie peut avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales dramatiques pour les personnes qui en sont victimes.
D’un point de vue psychologique, les conséquences vont de la tristesse et du repli sur soi à l’inquiétude, l’angoisse, la dépression, voire à la tentative de suicide. Elles peuvent s’accompagner de différentes conduites à risque (alcool, drogues, rapports sexuels non protégés…).
Pour d’autres homosexuel-le-s, l’homophobie va au contraire susciter un sursaut de combativité qui les portera à affirmer leur orientation sexuelle et leur mode de vie de façon parfois provocatrice.
D’un point de vue physique, les agressions peuvent engendrer de lourdes séquelles. Parfois même, les victimes n’y survivent pas.
D’un point de vue social, l’homophobie peut aussi avoir des conséquences importantes et difficiles à gérer pour les personnes qui en sont l’objet, notamment un rejet de la famille.
L’homophobie n’est pas une opinion mais un délit.
L’Université de La Rochelle, fidèle à ses valeurs, contribue en 2012 à la lutte contre l’homophobie dans le cadre de la journée Mondiale contre l’homophobie.